Edition 2006 > Membres du Jury 2006 :  Cheick FANTAMADY CAMARA
NĂ© le 12 mars 1960 Ă Conakry en GuinĂ©e, Cheick FANTAMADY CAMARA est un enfant, selon la prophĂ©tie annoncĂ©e Ă sa naissance, destinĂ© Ă Ă©tudier. Très impliquĂ© dans la musique, les troupes théâtrales, le journalisme (fondateur du journal le « Colèah-presse ») et tous les mouvements de rassemblements entretenus par la RĂ©volution, Cheick Fantamady Camara dĂ©cide finalement de quitter Conakry en 1980 et de se frayer un chemin pour une autre carrière : le cinĂ©ma, comme un appel devin vers le Septième Art. Il signe en 1997 un documentaire consacrĂ© au Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO). En 2000, son premier court mĂ©trage Konorofili a obtenu le Prix du Jury au Fespaco 2001. Suit Bè KunKo (Nos problèmes), un court mĂ©trage fiction rĂ©alisĂ© en 2004 qui dĂ©croche le prix Poulain d’argent de Yennega au Festival Panafricain de CinĂ©ma de Ouagadougou (Burkina Faso) en 2005. Cheick Fantamady Camara est en cours de production pour son premier long mĂ©trage Avis de tempĂŞte sur Conakry.
Johanna PEYRIN
NĂ©e le 20 juillet quelque part dans les annĂ©es soixante-dix, Johanna PEYRIN passe son Bac Scientifique Ă Valence. Elle abandonnera la voie des chiffres pour se consacrer Ă celle des Lettres et de l’Image. Ancienne Ă©tudiante en CinĂ©ma, Johanna Peyrin est aujourd’hui professeur de Lettres. Elle travaille avec ses Ă©lèves de 6ème et 5ème sur la dĂ©couverte et la critique du film et plus particulièrement sur le film court d’animation. Elle souhaiterait faire partager les spĂ©cificitĂ©s de ce format Ă ses Ă©lèves qui n’y ont pas souvent accès : se servir du cinĂ©ma comme outil pĂ©dagogique, comme dĂ©couverte, tout en restant fidèle Ă leur programme scolaire (Le Moyen Age). Durant ses Ă©tudes, Johanna Peyrin a Ă©galement enfilĂ© la tenue de cinĂ©aste en rĂ©alisant trois courts mĂ©trages. Bien dĂ©cidĂ©e Ă emmener ses classes au Festival du Film Court Francophone, Johanna Peyrin se verra attribuer une autre mission pour cette 6ème Ă©dition, faire partie du jury.
Delphine RICHE
Pianiste, chanteuse, comĂ©dienne,… Delphine RICHE, en Terminale LittĂ©raire, a plusieurs cordes Ă son arc ! Très impliquĂ©e dans de nombreuses activitĂ©s culturelles et artistiques depuis le collège, c’est, arrivĂ©e en classe de seconde qu’elle commencera Ă manipuler la camĂ©ra lors d’ateliers audiovisuels. Elle participe et rĂ©alise de nombreux courts mĂ©trages. Elle fait Ă©galement partie d’un projet de film tournĂ© Ă l’Ile de la RĂ©union. En 2004, elle commence un nouvel atelier encadrĂ© par Nicolas DAMON et Azzedine SOLTANI qui donne naissance Ă deux courts « Complexe » et « Faut dire ce qui est… ». Participer au jury est une autre façon de prolonger son travail, « une expĂ©rience très enrichissante et très intĂ©ressante » dans l’univers cinĂ©matographique.
Alix PEILLON
Admise Ă l’Ecole RĂ©gionale des Beaux Arts de Saint Etienne en 2000, ce n’est que deux ans plus tard qu’Alix PEILLON aura son premier flirt avec le mĂ©dium vidĂ©o. D’un cinĂ©ma plastique, musical, colorĂ© ; de l’apprĂ©hension et de l’exercice du mĂ©dium, Alix Peillon affine son projet pour passer Ă une pratique plus rĂ©flĂ©chie et plus Ă©laborĂ©e. En effet, elle tend dĂ©sormais vers le documentaire et plus particulièrement vers ce que l’on appelle « le documentaire de crĂ©ation ». Tout juste diplĂ´mĂ©e des Beaux Arts en juin dernier, ses Ă©tudes ont consistĂ© en une recherche et des questionnements sur la pratique de la danse amateur. C’est autour de ce thème qu’Alix Peillon travaille actuellement : « projet de portrait d’un couple septuagĂ©naire stĂ©phanois ».
Mathias GOKALP
NĂ© Ă Paris en 1973. Tout en suivant des Ă©tudes de lettres modernes Ă l’universitĂ© de la Sorbonne (Paris 3), Mathias GOKALP rĂ©alise des films expĂ©rimentaux Ă petits budgets (Chromatiques, 1991 ; L’or des blĂ©s 1993). Il est admis Ă l’Insas, l’Ă©cole de cinĂ©ma de Belgique en 1995, oĂą il tourne un documentaire sur un jeune Ă©lu du Front National, Salvatore Nicotra (1998), puis son film de fin d’Ă©tudes, Rachid et Martha (1999), comĂ©die musicale chantĂ©e et dansĂ©e. Il revient en France et rĂ©alise successivement Mi-temps, Le Tarif de Dieu et Le Droit chemin primĂ© Ă Cannes, Ă Clermont-Ferrand, et Ă Vaulx-en-Velin oĂą il remporte le prix du jury en 2005. Parallèlement Ă ses activitĂ©s de formateur et d’animateur d’ateliers pĂ©dagogiques, Mathias Gokalp rĂ©alise rĂ©gulièrement des Ă©missions scientifiques pour la Cinquième et travaille actuellement sur son projet de long-mĂ©trage « L’attachement ».
Jeanick LE NAOUR
Jeanick LE NAOUR est responsable de la CinĂ©mathèque Africaine du Ministère Français des Affaires Etrangères. Lieu incontournable pour quiconque s’intĂ©resse aux cinĂ©mas africains, la CinĂ©mathèque met Ă la disposition des associations, institutions et Ă©tablissements scolaires plusieurs centaines de documentaires, animations, courts et longs mĂ©trages de fiction rĂ©alisĂ©s par des cinĂ©astes du continent africain depuis les annĂ©es 60. Chercheurs, Ă©tudiants, journalistes, professionnels du cinĂ©ma,… peuvent Ă©galement visionner, consulter la documentation spĂ©cialisĂ©e et Ă©changer des informations sur la production cinĂ©matographique d’Afrique sub-saharienne. La prĂ©sidence de Jeanick Le Naour au jury de l’Ă©dition 2006 est le prolongement d’une collaboration avec le Festival qui a commencĂ© dès la première Ă©dition.
Olivier MAGIS
NĂ© le 28 fĂ©vrier 1978 Ă Woluwe-Saint-Lambert en Belgique, Olivier MAGIS intègre Ă 20 ans, l’Institut des Arts de Diffusion pour se consacrer Ă la rĂ©alisation cinĂ©matographique. Ces quatre annĂ©es d’Ă©tudes lui apporteront, en plus d’un enseignement complet, la possibilitĂ© de voyager (Chine, Liban, CĂ´te d’Ivoire, Mauritanie,…) ainsi que de dĂ©couvrir les plateaux de films au travers de stages et jobs. Depuis 2004, Olivier Magis a travaillĂ© sur de nombreux projets tel que « Our Dynamic Future » destinĂ© au parc scientifique « Our Dynamic Earth » Ă Edimbourg en Ecosse. Il a notamment rĂ©alisĂ© en 2004 un documentaire d’investigation sur l’Ă©volution de la crise de la vache folle « Le secret des Dieux », 15 minutes d’une enquĂŞte qui rĂ©vèle les dessous des vĂ©ritables enjeux politiques et Ă©conomiques qui ont motivĂ© cette mise aux oubliettes mĂ©diatiques… Un court mĂ©trage primĂ© 14 fois qui fait encore dĂ©bat aujourd’hui…
Voir aussi : :: Ouverture :: Petite enfance :: Enfants :: Jeune public :: Programme 1 :: Programme 2 :: Programme 3 :: Programme 4 :: Programme 5 :: Le Cinéma au Féminin :: Du Coté du Québec :: Regards sur le handicap :: Palmarès |