Edition 2007 > Membres du Jury 2007 : Jean Pierre THORN, réalisateur de documentaires
Nicole VOILAND, professeur, documentaliste
Naky Sy SAVANE, comédienne Ivoirienne star en Afrique
Namir Abdel MESSEEH, réalisateur
Andrée DAVANTURE, monteuse
Karim BENSALAH, rĂ©alisateur, Prix de la Francophonie pour son film « Le secret de Fatima »Â
Ibrahim LETAIEF, réalisateur, Grand Prix du Festival du Film Vaulx-en-Velin 2006 avec « Visa, La Dictée »Jean-Pierre Thorn
NĂ© Ă Paris le 24 Janvier 1947, il dĂ©bute en 1965/66 Ă Aix en Provence par des mises en scène théâtrales ("Les fusils de la mère Carrar" et "Ste Jeanne des abattoirs" de Bertold Brecht). Il tourne son premier court-mĂ©trage en 1965 et son premier long-mĂ©trage en 1968 Ă l’usine occupĂ©e de Renault-Flins dans le cadre des productions des “Etats GĂ©nĂ©raux du CinĂ©ma français”. En 1969 il abandonne le cinĂ©ma et se fait embaucher comme ouvrier O.S. Ă l'usine mĂ©tallurgique Alsthom de St Ouen. En 1978 retour au cinĂ©ma. Il est co-animateur de la distribution du programme de 10 films intitulĂ© "MAI 68 PAR LUI-MEME". En 1980 il rĂ©alise son second long-mĂ©trage «Le dos au mur» (tĂ©moignage de l’intĂ©rieur sur son expĂ©rience ouvrière). En 1989, sa première fiction «Je t’ai dans la peau» raconte le destin Ă©tonnant d’une femme, religieuse puis dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la « victoire » de la gauche de 1981. Depuis 1992 il collabore avec le mouvement hip hop et rĂ©alise 3 films, devenus emblĂ©matiques de cette culture : « GĂ©nĂ©ration Hip Hop(1995) », « Faire kifer les anges (1996) » et « On n’est pas des marques de vĂ©lo (2002)». Son dernier documentaire « Allez Yallah ! », produit par J.J Beineix est sorti en salle en novembre 2006.
Nicole VOILAND
Enseignante au lycĂ©e professionnel Les Canuts Ă Vaulx-en-Velin. Convaincue de l’importance de confronter les Ă©lèves Ă l’image et Ă ses codes Ă travers la publicitĂ©, la presse, la BD, la TV, les films, la photo et utiliser ces supports comme langage autre que ceux habituellement proposĂ©s en milieu scolaire. En plus de son activitĂ© professionnelle, elle participe en 2005 Ă l’aventure cinĂ©matographique d’un atelier collectif avec un documentaire tournĂ© avec des chĂ´meurs dans des entreprises vaudaises intitulĂ© « Portraits au travail (sur fond blanc) ». Ce documentaire a Ă©tĂ© diffusĂ© au Centre Charlie Chaplin en 2005 et dans plusieurs festivals. Cet atelier continue Ă vivre actuellement sous la forme d’une association crĂ©Ă©e en juin 2006 nommĂ©e « Grand Ensemble : atelier de cinĂ©ma populaire ; cette association a pour objectif la recherche, la production et la formation autour du cinĂ©ma documentaire.
Naky Sy SAVANE
Née en Côte d'Ivoire, Naky Sy SAVANE se fait tôt connaître sur les planches. Elle obtient une formation sur le tas grâce à la complicité de Saidou Boskoum, professionnel guinéen dans le théâtre. Elle ne tarde pas à convaincre le réalisateur Henri Duparc, qui l'engage dès 1988 pour tenir un rôle dans le film « Bal poussière », une comédie gaie et vive sur le sujet complexe de la polygamie. Une collaboration fructueuse puisque Henri Duparc la retrouvera 2 ans plus tard pour son film « Sixième doigt ». Naky a obtenu plusieurs prix dont 2 prix d'interprétation féminine en 1994 (Festival " Vue d'Afrique " à Montréal au Canada et Festival de Kouriba au Maroc. En 1999, avec le film « La jumelle », elle obtient le " prix Unicef " au Fespaco et le prix " Témoins des jeunes artistes " à Milan en Italie. On a pu la remarquer récemment à travers des prestations bouleversantes dans les films « Mooladé » de Ousmane Sembène (Prix « Un certain regard » au Festival de Cannes 2004 et « La Nuit de la vérité » de Fanta Régina Nacro. Elle poursuit son travail au théâtre parce que, avoue-t-elle "Le théâtre et le cinéma se complètent: j'y porte ma passion avant toute chose".
Namir Abdel MESSEEH
Namir Abdel Messeeh a obtenu un BTS audiovisuel avant d’entrer Ă la FĂ©mis en section rĂ©alisation. Après « Quelque chose de mal »en 2004, sĂ©lectionnĂ© au Festival de Villeurbanne, Namir rĂ©alise le documentaire « Toi Waguih » un film troublant qui dresse le portrait de Waguih, son père, Ă travers son passĂ© de prisonnier politique, et de ses 5 annĂ©es passĂ©es dans les camps de Nasser. Ce film remportera notamment le Grand Prix des Rencontres du moyen mĂ©trage de Brive et le Prix du Jury du 6ème Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin. Parallèlement Ă son mĂ©tier de cinĂ©astes, Namir intervient Ă©galement en milieux scolaires sur des ateliers audiovisuels. Il travaille actuellement sur le dĂ©veloppement de deux documentaires et un long mĂ©trage de fiction.
Andrée DAVANTURE
Après un dĂ©but de carrière en tant qu’assistante monteuse (sur des films de Robert Hossein, Francis Blanche, Yves AllĂ©gret et RenĂ© ClĂ©ment notamment), AndrĂ©e DAVANTURE devient alors chef monteuse et travaille sur plus de 30 longs mĂ©trages. Amoureuse de l’Afrique et de son cinĂ©ma, AndrĂ©e collabore avec Souleymane CISSE, DikonguĂ© PIPA, Sega COULIBALY, Khaled GHORBAL, Assane KOUYATE, Gaston KABORE… RĂ©cemment, on a pu la retrouvĂ©e sur le premier long mĂ©trage de Fanta RĂ©gina Nacro « La Nuit de la vĂ©ritĂ© » et « Le Prince » de Mohamed Zran pour lequel elle obtient le prix du meilleur montage lors du dernier FESPACO (Burkina Faso).
Andrée Davanture a également animé l'association ATRIA, relais auprès des professionnels français pour les cinéastes africains, ainsi que la maison de production Atriascop.
Karim Bensalah
NĂ© en 1976, Karim Bensalah a entamĂ© des Ă©tudes de Sciences Ă©conomiques et de sociologie avant de rejoindre, en 1998, la London International Film School. Tour Ă tour acteur au théâtre, monteur et chef opĂ©rateur sur des courts-mĂ©trages, Karim Bensalah a rĂ©alisĂ© cinq films courts depuis 1999 dont « Le Secret de Fatima » pour lequel il reçu notamment le Prix Ă la francophonie du 6ème FFCF de Vaulx-en-Velin et une mention spĂ©ciale au Fespaco 2005. Le public vaudais avait rĂ©servĂ© Ă son film un accueil enthousiaste Ă travers cette œuvre engagĂ©e et dont le jury avait rĂ©compensĂ© la rĂ©alisation sobre et maĂ®trisĂ©e. En 2004, il rĂ©alise le court mĂ©trage Racine(s) dans le cadre du film « Paris la mĂ©tisse ». Il travaille actuellement sur le dĂ©veloppement de son premier long mĂ©trage.
Ibrahim LETAIEF
RĂ©alisateur, producteur, enseignant, Ibrahim LETAIEF s’est imposĂ© comme un personnage incontournable de la vie cinĂ©matographique tunisienne. Fondateur de « Sud Ecriture », atelier de scĂ©nario Ă destination des auteurs du Sud et de l’Agence du court et documentaire MaghrĂ©bin qu’il prĂ©side Ă©galement, Ibrahim a connu une reconnaissance internationale avec son film « Visa (La DictĂ©e) », satire sociale sur les acrobaties les plus sophistiquĂ©es auxquelles sont contraints les Tunisiens pour obtenir un visa d’entrĂ©e en France. Il connaĂ®t la consĂ©cration avec ce film en remportant en 2004 le Tanit d’or aux JournĂ©es CinĂ©matographiques de Carthage. Il obtiendra Ă©galement le Grand Prix Ă Vaulx-en-Velin en 2006. Avec un long mĂ©trage en post-production et un en prĂ©paration, l’annĂ©e 2007 s’annonce comme une annĂ©e clĂ© pour Ibrahim LETAIEF.
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