Edition 2009 > Membres du Jury :
Abdellah Zerouali - Réalisateur
NĂ© en 1939 Ă Taza (Maroc), il suit une formation Ă l’IDHEC (Institut des Hautes Etudes CinĂ©matographiques) dont il sort laurĂ©at en 1959 (option prise de vue). En 1960, il intĂ©gre le CCM (Centre CinĂ©matographique Marocain) comme camĂ©raman et participe Ă la rĂ©alisation de nombreux films. En 1962, Abdellah Zerouali rĂ©alise son premier court mĂ©trage « Folklore ». Après une expĂ©rience de trois annĂ©es Ă la RTM (Radio diffusion TĂ©lĂ©vision Marocaine) pour laquelle il occupe plusieurs fonctions, il fonde sa sociĂ©tĂ© Zerouali Films. Au dĂ©but des annĂ©es 70, il enchaine la rĂ©alisation de courts-mĂ©trages comme « Groupement motoculture » (1971), « Viens qu’on s’entraide » (1971), « Atlas Agadir » (1972), « Un rendez-vous Ă Marrakech » (1973) tout en collaborant Ă la rĂ©alisation de long-mĂ©trage. Ainsi, 1973, pour le film « Silence, sens interdit », on lui confie la fonction de directeur de la photo. En 1980, il prend Ă nouveau sa camĂ©ra pour rĂ©aliser son premier long-mĂ©trage, « Le tourbillon », qui ne sortira qu’en 1995 sous un nouveau titre « Moi l’artiste ».
Anne-Lise Liens - Réalisatrice
Elle travaille les images et les mots, depuis 1990. A son actif, un court- mĂ©trage de fiction, un autoportrait, des documentaires, des scĂ©narios en attente, des scĂ©narios en cours d’Ă©criture, des projets. Elle entre dans le monde de l’audiovisuel par la petite porte. L’expĂ©rience d’assistante Ă la production puis Ă la rĂ©alisation, suivie de formations Ă l’INA sur la conception de documentaire, le scĂ©nario, la rĂ©alisation lui permettent de rĂ©aliser en 1999 « Maquille moi » un court mĂ©trage de fiction, projetĂ© lors du premier Festival de Vaulx-en-Velin. On retiendra dans les rĂ©alisations suivantes « Un fauteuil pour le monde » l’immersion en 26 minutes dans le monde d’un tapissier de luxe Ă New York, « L’âme du bois s’envole » oĂą le mĂ©tier comme on entre en religion, d’un facteur d’arcs drĂ´mois, « Le Prix de la CrĂ©ation oĂą l’art…gens » un 52 minutes qui tente de comprendre les rapports entre l’art et l’argent, Elle axe de plus en plus sa rĂ©flexion et sa camĂ©ra sur  l’Homme intĂ©rieur . En cours d’Ă©criture, « le Monod…lithe » et en cours de tournage « Que reste-t-il de nos amours ? ». Parallèlement Ă ses activitĂ©s professionnelles, elle met en place au sein d’une association, l’organisation de projections de films pour jeune public dans les Ă©coles villageoises de CĂ´te d’Ivoire. En 2001, un premier film projetĂ© lors de la première Ă©dition du festival et aujourd’hui, en 2009, membre du jury : sa passion pour l’image et les histoires est restĂ©e intacte.
Emmanuel Saget - Réalisateur
PassionnĂ© par la peinture depuis l’adolescence, il rentre aux Beaux-arts de Lyon en 1989. Le transfert vers le cinĂ©ma se fait progressivement. Il commence par filmer des amis et des paysages en y ajoutant de la musique et des mots, en super 8 puis en 16 mm. En 1993, il rĂ©alise sa première fiction en super 8 intitulĂ©e « Le Repli » (40 min). Puis, pendant deux annĂ©es, il se perfectionne au Centre DĂ©partemental de Documentation PĂ©dagogique de l’Ain en tant que monteur et rĂ©alisateur de films pĂ©dagogiques. En 1996, il devient assistant monteur chez Mona-Lisa production. Son approche du cinĂ©ma reflète son approche de la vie : « elle n’est pas cinĂ©phile ou intellectuelle, elle est sensible et profondĂ©ment ancrĂ©e dans son mĂ©dium ». Il rĂ©alise ensuite une sĂ©rie de courts-mĂ©trages comme « Nuit » (1998), « Ventre » (2000), ou encore « Murs » (2002) sĂ©lectionnĂ© au festival de Belfort, puis « JĂ©su Dolar » trois ans plus tard, sĂ©lectionnĂ© Ă Angers et Paris. En 2006, il est LaurĂ©at des Ateliers d’Angers (universitĂ© d’Ă©tĂ© dirigĂ©e par Jeanne Moreau) qui l’amène tout naturellement Ă rĂ©aliser son premier long mĂ©trage « Les Grands s’allongent par terre ». Enfin, Emmanuel Saget rĂ©alise en 2008 un documentaire « Une image du noir » qui a participĂ© au Festival du film de famille de Saint-Ouen. Il travaille actuellement sur plusieurs projets de film dont un moyen mĂ©trage qui raconte l’attachement d’un enfant, un peu en mal d’amour, Ă sa baby-sitter…
Annick Beykian - Professeur de français
Professeur de français langue Ă©trangère auprès des Ă©lèves non francophones du collège Jacques Duclos de Vaulx en Velin, Annick Beykian mène depuis plusieurs annĂ©es des projets écriture, théâtre, audio visuel avec ses Ă©lèves qui participent rĂ©gulièrement au jury du festival jeune public. Convaincue de la pertinence du travail sur l’image avec les collĂ©giens et de l’ouverture sur d’autres cultures, elle prend part Ă l’action « Collège au cinĂ©ma » et a permis la rencontre entre des rĂ©alisateurs et ses Ă©lèves. C’est tout naturellement qu’Annick Beykian a eu envie de participer au jury du festival.
Rachida Chbani - Directrice du Festival du Film Arabe de Bruxelles
Actuellement directrice d’Imagifilms, Rachida Chbani est avant tout passionnĂ©e de cinĂ©ma et de théâtre. Après s’ĂŞtre installĂ©e en Belgique pour y Ă©tudier les langues, elle dĂ©cide en 1984 de s’inscrire dans un atelier de théâtre. Deux ans plus tard, elle devient animatrice théâtrale et initie des jeunes au théâtre de rue pendant une quinzaine d’annĂ©es. Elle a jouĂ© dans plusieurs courts et longs mĂ©trage notamment « Au-delĂ de Gibraltar » (2000), « Beaucoup de Bruit » (2003), ou encore « Firmin » (2006) et a Ă©galement remportĂ© le prix de la meilleure interprĂ©tation fĂ©minine dans un second rĂ´le au Festival Jean Carmet. Sa passion pour le théâtre continue et en 2002, on la retrouve dans la pièce « Richard III ». En 2005, elle crĂ©e « les Nouveaux arrivĂ©s », une troupe de jeunes issus de l’immigration. En 2007, elle rĂ©alise un court mĂ©trage « Ça commence comme ça » sur les femmes et la violence conjugale. En effet, le cinĂ©ma est pour elle une manière d’aborder la vie sous diffĂ©rents angles mais surtout de parler des thèmes qui lui sont chers comme celui de la Femme. Elle a ainsi travaillĂ© en tant que chercheuse pour la fondation Roi Baudouin, sur « les femmes musulmanes et les tabous », ou bien encore pour le Centre Omar Khayam sur « Les femmes de la première gĂ©nĂ©ration » dont un documentaire est en cours de prĂ©paration.
Voir aussi : :: Compétition 1 :: Compétition 2 :: Compétition 3 :: Compétition 4 :: Petite Enfance :: Enfants :: Collèges :: Lycées :: Ouverture :: carte blanche à Mehdi Charef :: Désirs au masculin :: Le Maroc tout court :: Travailler moins pour gagner plus :: Palmarès |